Sélectionnés pour vous au Honduras, les grains de notre micro-lot sont arrivés à LpB – La p’tite Brûlerie et on les adore ! Venez découvrir ce café honey process aux notes orangées, légèrement caramélisées, qui poussent à plus de 1 500 mètres d’altitude. En avant-goût, l’histoire derrière ce café de Oscar Omar Alonzo.
À la ferme du producteur
Mars dernier (2019), Mélanie Gagné, propriétaire de LpB – La p’tite Brûlerie, s’envole vers l’Amérique centrale avec une partie de l’équipe de Cooperative Coffees. Ils ont une mission spéciale à accomplir: celle de sélectionner des micro-lots de grains de café verts qui seront ensuite importés en Amérique du nord pour offrir aux membres torréfacteurs. Le groupe se rend dans la communauté El Trapiche, municipalité de Marcala, où ils sont accueillis par plusieurs partenaires de la coopérative Café Orgánico Marcala (COMSA). «Le but de notre visite était non seulement d’échanger et prendre des nouvelles des producteurs, mais surtout de goûter 24 micro-lots préalablement sélectionnés par COMSA», explique Mélanie Gagné.«Normalement nos cafés du Honduras sont des mélanges, ou blend, des récoltes de plusieurs petits producteurs, ajoute Mélanie Gagné, mais certains grains se démarquent par leur qualité exceptionnelle et ils sont trop précieux pour être mélangés aux autres.» C’est le cas d’une partie de la production d’Oscar Omar Alonzo sélectionnée par la propriétaire de La p’tite Brûlerie pour offrir à ses clients québécois.
Méthode Honey process :
Le Honey process qui caractérise nos délicieux grains du Honduras leur donne un goût unique provient de ce procédé particulier de traitement du café, à mi-chemin entre le procédé Naturel et Lavé. Après avoir cueilli les cerises de café, les corps étrangers, les déchets et les feuilles sont retirés. Les fruits mûrs et sains sont dépulpés en leur retirant peu de mucilage (chaire). Ce mucilage autour du grain se caramélise lors du séchage des grains au soleil.
Un visage derrière les grains
Sur ses terres qu’il a nommées Finca Cuál Bicicleta (Ferme Quelle bicyclette) Oscar Omar Alonzo cultive des caféiers depuis 1996. Mélanie Gagné a adoré sa rencontre avec le producteur d’une cinquantaine d’années, son enthousiasme pour l’agriculture biologique et sa passion pour la qualité de ses grains, désormais reconnue dans plusieurs pays. «Il a combattu la maladie de la rouille du caféier, une maladie fongique causée par un champignon dévastateur en Amérique centrale, en mettant une quantité astronomique de compost au pied de chaque plan», raconte Mélanie Gagné, impressionnée par le dévouement écologique d’Oscar Omar Alonzo.